Trous noirs et lumière du management

Loïck Roche, Directeur général de GEM et Président du Chapitre des écoles de management, compare, dans un article paru dans Grand Angle, le management avec la matière :

   –   Comparable par « le champ de gravité, le lien gravitationnel que le management exerce… »

   –  et comparable par la lumière, «comme il est possible d’observer les étoiles, le management peut se manifester par la lumière qu’il émet… »

Cependant il fait le constat suivant : « Comme on a établi que plus de 90% de la matière de l’univers ne brille pas, plus de 90% du management des entreprises n’est pas très brillant ».

Il nous  entraîne alors à comprendre comment inverser ce rapport et libérer la lumière du management.

Faire que plus de 90% du management brille ! Qu’en lieu et place de sa masse sombre, matière manquante, trous noirs — harcèlements, disqualifications, perversions —, le management libère de la lumière : bien-être ; engagement ; éthique ; responsabilité sociale, sociétale, environnementale ; créations, innovations ; performance des organisations…

• Libérer la lumière, non la retenir, c’est recruter plus fort que soi. Ouvrir à la diversité. Batailler pour la parité. Comprendre que le but du management c’est la cessation du management. À l’impératif « Tu dois », préférer la question « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » 


• Libérer la lumière, c’est penser autrement, accepter de casser ses jouets comme le recommandait Boris Vian. C’est avoir le courage, écrivait Nietzsche, d’aller contre ses propres convictions.

 
• Libérer la lumière, c’est inscrire le bon sens au cœur même des organisations. Trop d’entreprises sont sur-managées et sous-dirigées. 


• Libérer la lumière, c’est inspirer, donner du sens, des signes de reconnaissance, de l’espoir. 


• Libérer la lumière, c’est renoncer à son désir de toute-puissance, vouloir se faire aimer des hommes et des femmes de l’entreprise. 


• Libérer la lumière, c’est « travailler sur l’organisation, l’engagement contractuel et les erreurs qui ne doivent plus être déniées mais au contraire pistées, valorisées ».

A retrouver dans son intégralité sur http://www.cge-news.com/main.php?p=1320