Reconnaissance: terme désuet ou d’actualité?

Lorsque j’accompagne des alternants et que je parle de management je vois combien la relation avec le manager est décriée. Ils ont soif d’accompagnement, de retour d’informations, bref de reconnaissance. Mais ces personnes jeunes ou moins jeunes ne sont pas des exceptions. Chacun d’entre nous, à notre poste, avons besoin de reconnaissance. C’est un moteur qui favorise la motivation et que les managers devraient utiliser plus souvent comme levier d’animation !

Alors reconnaître… comment ? 

Tout d’abord dire bonjour : c’est-à-dire reconnaître la personne avec qui on travaille et lui montrer qu’on l’a vue.

Ensuite s’intéresser  à son travail : savoir ce qu’elle fait et où elle en est, bref adopter un suivi des sujets encours.

Enfin savoir dire ce qui va et ne va pas !

C’est étonnant de voir combien cette phase est difficile et bien des managers se montrent plus à l’aise dans le passage de savon que dans les compliments. On peut comprendre que dire ce qui ne va pas soit difficile car il faut aborder des sujets délicats et parfois prendre des mesures sévères pourtant ce n’est pas ce qui est le moins utilisé !

Je m’aperçois que féliciter est beaucoup plus difficile, ou si nous félicitons un collaborateur c’est souvent très rapide : «  Tu as bien travaillé, c’est bien mais… » et  les trois quart de l’entretien porte sur ce qu’il faut améliorer  alors que les points positifs sont les plus importants. Souvent par pudeur, parce que cela ne correspond pas à notre culture, nous embrayons très vite (trop vite) sur ce qui ne va pas. Conclusion l’effet positif est gommé !

 Changeons cette habitude et reconnaissons ce qui va bien, disons le positif et mettons en valeur un collaborateur en marquant le coup ; ils nous le rendront au centuple.